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Site créé dans le cadre des Travaux Personnels Encadrés de première générale.

Créé et modifié par Théo Dagens, Pierre Cassagne, Nathan Edely, 1ere SSI

Lycée Pape Clément

Année 2014/2015

III Recherche de solution

A Définitions :

 

Tout d'abord, afin de mieux comprendre certains points, il faut définir quelques termes et quelques notions :


Dangerosité sismique :

 

Le monde est typographié en différents niveau de dangerosité sismique. Cela va du niveau 1 ( sismicité très faible) au niveau 5 (sismicité fortes). Voici la carte de France et de l'Aquitaine en fonction de ces niveaux :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On classe aussi les bâtiments sur 4 niveaux, en fonction de leur importance et de leur dangerosité face à un séisme :

 

 

 

 

 

 

 

Pour les bâtiments de classe I, II et une partie de ceux de la classe III,

on ne cherche pas à sauver le bâtiment mais on veut qu'il ne s'effondre

pas. S'il possède des fissures ou déformations irréversibles, tant qu'il ne

s'effondre pas, on peut dire que les systèmes parasismiques ont

fonctionné.

 

Les normes parasismiques dépendent de la zone de sismicité et de la

catégorie de bâtiment. C'est le RICT ( Rapport Initial de Contrôle

Technique ) qui définie ces paramètres lors de la conception d'un

ouvrage (ce rapport est obligatoire pour tout bâtiment accueillant du

public ou étant en zone sismique forte) .

 

Élasticité des matériaux :

 

Les séismes sollicitent l'élasticité des matériaux. C'est-à-dire que les matériaux vont devoir accepter de s'étendre et de se contracter. Mais l'élasticité a des limites. Si la force exercée sur l'objet en question est trop forte, le matériau va subir des changements irréversibles puis se rompra.

 

Typologie des bâtiments :

 

Il y a deux grands types de bâtiments : les statiques, qui laissent une marge pour un déplacement, et les hyperstatiques qui, eux, restent immobiles quoi qu'il advienne et dont aucune force ne peut les faire bouger.

Lors d'un séisme, si les bâtiments sont hyperstatiques, ils s'effondreront. Par contre les bâtiments statiques se tordent dès le moindre coup de vent. Nous sommes face à deux contraintes contradictoires.

 

Nœuds d'une structure :

 

On appelle nœuds les jonctions entre différents éléments de structure d'un bâtiment.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les nœuds peuvent être sous deux formes : Sous forme articulée, qui laisse libre les mouvements ou sous forme encastrée, qui ne laisse aucun mouvement possible. C'est en jouant sur ces formes de nœuds qu'un bâtiment devient statique ou hyperstatique.

 

Inertie :

 

L'inertie du bâtiment joue un rôle très important lors des séismes. Elle peut être à la fois une solution (les petits séismes) mais aussi une cause des dommages sur les bâtiments.

 

Règle de contreventement :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

B Recherche d'une solution :

 

 

On va chercher à rendre le bâtiment statique mais sans qu'il puisse se tordre sous l'effet du vent.

 

En partant du principe qu'un triangle ne peut se déformer, nous allons pouvoir appliquer ce principe au bâtiment. Mais d'autres principes peuvent être utilisés : dissociation de structure, amortisseur ...

 

Pour notre étude de cas, nous allons nous placer en Aquitaine, dans la zone de niveau de sismicité 2 et sur un pont, donc un bâtiment de classe I.

 

Dans le cas de notre pont, nous allons le construire en intégrant les règles du contreventement, tout en le laissant statique.

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