Pour l’expérience, le lycée m'a mis a disposition une plaque vibrante lors de deux séances de 2 heures. J'ai construit deux ponts en bois. Le premier ne possède pas de système parasismique et se présente sous cette forme :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le second, lui, possède un contreventement comme indiqué ci-dessous :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les expériences se sont déroulées de la manière suivante. J'ai placé le premier type de ponts sur la plaque vibrante puis j'ai mis en fonctionnement cette dernière pendant 10 seconde à une intensité réglée au préalable. J'ai procédé comme ceci lors de mes 4 expériences pour chacun des deux types de pont. On pouvait régler le nombre de mouvements par minute de la plaque vibrante et j'en ai déduit la fréquence correspondante. A partir de cette information j'ai recherché à quelle puissance de séismes cela correspondait et leur fréquence d’occurrence dans le monde.

Ces fréquences correspondent à des séismes modérés ( de magnitude 5 sur l’échelle de Richter ) dont la fréquence d’occurrence sur terre est de 800 séismes par an. Elles sont donc représentatives d'une réalité. Ce type de séisme n'a pas été observé en Aquitaine mais est probable dans une zone de sismicité 2.

J'ai noté, dans le tableau ci-dessous, les mesures relevées pour chaque pont et à chaque intensité de la plaque vibrante lors des expérimentations.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour pouvoir constater plus rapidement les résultantes de chaque structure, les ponts n'ont pas été fixés ni aux piles, ni à la terre(1).

A une fréquence très faible ( soit 2Hz et 4Hz) les deux structures ont une réponse plus ou moins identique, à la stabilité horizontale près. Le ponts sans système parasismique bougeait plus.

Par contre, les fréquences plus élevées font apparaître l’intérêt de la structures avec système parasismique qui résiste plus longtemps à l'effondrement.

 

Nota : (1) Les nœuds de structure ayant une force de résistance importante, je n'ai pas accroché la poutre du pont aux piles ni aux coulées. De plus, comme notre pont ne pèse que quelques centaines de grammes, il faudrait des accroches très petites et très peu résistantes pour être similaire à un pont de plusieurs tonnes.